Symposium d'Ostéopathie Périnatale et Pédiatrique
La SEROPP (Société Européenne de Recherche en Ostéopathie Périnatale et Pédiatrique) a le plaisir de vous annoncer son 3e symposium qui se déroulera à Paris le vendredi 25 janvier 2013 sur le thème "Les troubles du sommeil de l'enfant" sous la Présidence du Professur Antoine BOURILLON.
Pour cette occasion, la SEROPP a réuni des Spécialistes du sommeil, de l’Anatomie cervico-cranio-faciale, de la sphère ORL, de la sphère Maxillo-Faciale, de Pédopsychiatrie et bien sûr des Ostéopathes.
Nous avons retenu ce thème car le sommeil de l’enfant est un élément essentiel tant pour son développement staturo-pondéral, cognitif, que pour la mise en place des relations psycho-affectives avec son entourage.
Pour la pratique de l'Ostéopathie Pédiatrique, il est essentiel de s'appuyer sur la physiologie du sommeil, et de définir les fenêtres optimales d'intervention. Il est aussi important de savoir repérer les pathologies à l’origine de ses troubles, pour établir un diagnostic différentiel, les indications ostéopathiques, les contre-indications, et surtout quand référer les enfants présentant des troubles.
Ce symposium se déroulera à l'Automobile Club de France à Paris
En savoir plus, cliquez ici
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La SEROPP (Société Européenne de Recherche en Ostéopathie Périnatale et Pédiatrique) a le plaisir de vous annoncer son 3e symposium qui se déroulera à Paris le vendredi 25 janvier 2013 sur le thème "Les troubles du sommeil de l'enfant" sous la Présidence du Professur Antoine BOURILLON.
Pour cette occasion, la SEROPP a réuni des Spécialistes du sommeil, de l’Anatomie cervico-cranio-faciale, de la sphère ORL, de la sphère Maxillo-Faciale, de Pédopsychiatrie et bien sûr des Ostéopathes.
Nous avons retenu ce thème car le sommeil de l’enfant est un élément essentiel tant pour son développement staturo-pondéral, cognitif, que pour la mise en place des relations psycho-affectives avec son entourage.
Pour la pratique de l'Ostéopathie Pédiatrique, il est essentiel de s'appuyer sur la physiologie du sommeil, et de définir les fenêtres optimales d'intervention. Il est aussi important de savoir repérer les pathologies à l’origine de ses troubles, pour établir un diagnostic différentiel, les indications ostéopathiques, les contre-indications, et surtout quand référer les enfants présentant des troubles.
Ce symposium se déroulera à l'Automobile Club de France à Paris
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A Narbonne, l'ostéopathie, en quête de reconnaissance
Vice-président de la chambre nationale des ostéopathes, Patrick Just se bat depuis plus de 20 ans pour que sa profession soit reconnue comme profession de santé à part entière.
«C'est une question de sécurité pour les patients», explique Patrick Just, ostéopathe bien connu sur Narbonne. Effectivement, l'ostéopathie a besoin, comme toutes les disciplines liées à la santé, d'une reconnaissance officielle pour garantir au malade une totale sécurité en terme de qualité de soins.
«Le problème majeur qui se pose aujourd'hui est en fait un problème de formation, explique l'ostéopathe narbonnais. Devenir ostéopathe nécessite cinq années d'études et au moins 4 200 heures de formation pour avoir un bon niveau, alors que le minimum requis par la loi française n'est que de 2 660 heures. C'est largement insuffisant». Ce faible nombre d'heures de formation a entraîné la création de très nombreuses écoles en France. Il y en a d'ailleurs aujourd'hui d'avantage en France que dans le reste du monde réuni. Et il y aura 11 000 ostéopathes de plus d'ici 2016 soit un total de 18 000 praticiens. L'ostéopathie est une discipline créée aux États-Unis à la fin du XIXe siècle. Elle est un système de diagnostic et de soins qui, au travers d'une compréhension globale du corps, est exclusivement basé sur la détection des problèmes mécaniques du corps à la base de nombreuses maladies et sur leur traitement manuel. Il a fallu attendre 2002 et la loi du 4 mars, relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, aussi appelée loi Kouchner 1, alors ministre de la Santé, pour que le titre d'ostéopathe soit enfin reconnu officiellement en France.
Les ostéopathes ont leur syndicat, la chambre nationale des ostéopathes, qui regroupe au plan national les ostéopathes respectant une charte de qualité bien précise et garantissant la qualité des soins. Patrick Just a suivi de nombreux internationaux de rugby mais aussi des danseuses professionnelles qui font régulièrement appel à lui. Non remboursée par la Sécurité sociale, l'ostéopathie intéresse pourtant de nombreuses mutuelles par les économies qu'elle permet tout en garantissant la qualité des soins. Le gouvernement actuel envisage la création d'un label d'État des «médecines non conventionnelles» qui regroupera l'ostéopathie, les médecines chinoises, l'acupuncture, l'homéopathie.
Cela se pratique déjà en Allemagne, en Suisse, en Angleterre, mais pas dans l'Hexagone. Affaire à suivre…
Dominique Laffitte. ladepeche.fr
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Vice-président de la chambre nationale des ostéopathes, Patrick Just se bat depuis plus de 20 ans pour que sa profession soit reconnue comme profession de santé à part entière.
«C'est une question de sécurité pour les patients», explique Patrick Just, ostéopathe bien connu sur Narbonne. Effectivement, l'ostéopathie a besoin, comme toutes les disciplines liées à la santé, d'une reconnaissance officielle pour garantir au malade une totale sécurité en terme de qualité de soins.
«Le problème majeur qui se pose aujourd'hui est en fait un problème de formation, explique l'ostéopathe narbonnais. Devenir ostéopathe nécessite cinq années d'études et au moins 4 200 heures de formation pour avoir un bon niveau, alors que le minimum requis par la loi française n'est que de 2 660 heures. C'est largement insuffisant». Ce faible nombre d'heures de formation a entraîné la création de très nombreuses écoles en France. Il y en a d'ailleurs aujourd'hui d'avantage en France que dans le reste du monde réuni. Et il y aura 11 000 ostéopathes de plus d'ici 2016 soit un total de 18 000 praticiens. L'ostéopathie est une discipline créée aux États-Unis à la fin du XIXe siècle. Elle est un système de diagnostic et de soins qui, au travers d'une compréhension globale du corps, est exclusivement basé sur la détection des problèmes mécaniques du corps à la base de nombreuses maladies et sur leur traitement manuel. Il a fallu attendre 2002 et la loi du 4 mars, relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, aussi appelée loi Kouchner 1, alors ministre de la Santé, pour que le titre d'ostéopathe soit enfin reconnu officiellement en France.
Les ostéopathes ont leur syndicat, la chambre nationale des ostéopathes, qui regroupe au plan national les ostéopathes respectant une charte de qualité bien précise et garantissant la qualité des soins. Patrick Just a suivi de nombreux internationaux de rugby mais aussi des danseuses professionnelles qui font régulièrement appel à lui. Non remboursée par la Sécurité sociale, l'ostéopathie intéresse pourtant de nombreuses mutuelles par les économies qu'elle permet tout en garantissant la qualité des soins. Le gouvernement actuel envisage la création d'un label d'État des «médecines non conventionnelles» qui regroupera l'ostéopathie, les médecines chinoises, l'acupuncture, l'homéopathie.
Cela se pratique déjà en Allemagne, en Suisse, en Angleterre, mais pas dans l'Hexagone. Affaire à suivre…
Dominique Laffitte. ladepeche.fr
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Santé : les ostéopathes recalés du CHU de Bordeaux
Des ostéopathes libéraux intervenaient à l’hôpital public de Bordeaux depuis 2003. Leur convention a été cassée. Explications.
Dans le service du Dr Elleau à l’hôpital Pellegrin, les ostéopathes aidaient les prématurés à se débarrasser des tensions subies par les soins intensifs à leur début de vie.
Ils n’ont rien vu venir. Une vingtaine d’ostéopathes installés à Bordeaux interviennent au sein de deux services du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bordeaux depuis 2003. À titre bénévole. Avec une constance et une application ultra-professionnelle, sous le regard conquis des deux chefs de service qui les ont sollicités. Le docteur Christophe Elleau, responsable de l’unité fonctionnelle de néonatalogie de Pellegrin et le professeur Jean-Benoit Thambo, dirigeant l’unité de cardiopathies congénitales de l’enfant, à Haut-Lévêque.
Il y a trois semaines, les ostéos ont tous reçu une lettre recommandée avec accusé de réception leur signifiant que la convention qui les liait au CHU était rompue. Sans le moindre début d’explication.
La prime aux kinés « maison »
Virginie Valentin, secrétaire générale du CHU de Bordeaux explique que le courrier reçu par les ostéopathes intervenants au CHU « est normal, légal ». « Ce qui se passe à Bordeaux se passe ailleurs en France, lâche-t-elle. Depuis 2003, les kinés de l’hôpital ont pu suivre des formations d’ostéopathes et sont désormais en mesure de proposer ces prestations. Nous n’avons plus besoin du tout d’intervenants extérieurs en fait, ni des kinés-ostéos ni des autres. »« Nous entendons ainsi nous caler sur la position de l’université Bordeaux 2, avec qui nous avons des liens étroits. Question de cohérence institutionnelle. »En effet, Bordeaux 2 dispense, pour les professionnels médicaux, des formations d’ostéopathes (diplômes universitaires) qui à ce jour, sont en concurrence avec les écoles d’ostéopathie de Bordeaux, notamment le COS et l’Institut ostéopathique de Bordeaux. « Les kinés du CHU seront légitimes pour intervenir dans les différents services, ils auront en plus le droit de consulter les dossiers des patients, ce qui n’était pas le cas pour les ostéos de l’extérieur », a signalé Virginie Valentin.I. C.
Jean Ducourneau, ostéopathe à Bordeaux depuis plus de vingt ans, a été à l’origine, avec Laure Beustes de l’intégration des premiers praticiens au CHU. C’était au sein du service du docteur Elleau et surtout, une première en France. Les bienfaits de la pratique de l’ostéopathie sur ces « enfants nés trop tôt », des bébés tenant juste dans la main d’un homme, ne sont plus à prouver. Et c’est parce que le chef du service notait une amélioration notable de l’état de santé des enfants qui passaient entre les mains des ostéos, qu’au bout d’un an de collaboration à titre expérimental, le CHU proposait à toute une équipe de praticiens libéraux de signer une convention. Preuve de l’avant-gardisme de l’hôpital public.
« La querelle »
Jean Ducourneau, au même titre que les autres ostéopathes a reçu ce courrier et failli s’étrangler. « On n’a rien compris. Les chefs des services dans lesquels nous intervenons ne savaient rien. Depuis trois semaines, nous avons donc lâché nos postes au CHU. Et cherché à comprendre les motivations de l’hôpital, via un échange de mails et de coups de fil peu probants », s’insurge-t-il.
Au cours de ces échanges, une explication semble poindre, qui, si elle ne convient pas aux ostéos, a au moins le mérite de coïncider avec la polémique actuelle qui secoue ce milieu professionnel. Une espèce de cohérence. « En fait, l’hôpital nous informe que seuls les ostéos en même temps professionnels de santé, kiné ou médecin ou sage-femme par exemple, peuvent désormais intervenir, reprend Jean Ducourneau. Ceci colle parfaitement avec la querelle entre les ostéos de formation pure et les autres qui ont avant, fait des études médicales. »
Ni kiné, ni médecin
Gaëlle Moreau travaille dans un cabinet d’ostéopathie à Bordeaux. Intervenante au CHU, elle fait partie des recalés, puisqu’elle a suivi une formation d’ostéo, dans une école pendant cinq ans. Professionnelle reconnue, elle se qualifie pourtant de « ni -ni ». « C’est très dévalorisant, parce que ma formation a été solide, lâche-t-elle. Mais en effet, je ne suis ni kiné, ni médecin… Il y a un problème partout en France aujourd’hui et nous, les »ni-ni », sommes sous le feu des projecteurs. Pourquoi ? L’État a fait une loi pour réglementer les formations d’ostéopathes, autorisant l’ouverture d’écoles, sans en réglementer le nombre. On est passé de 20 écoles en France en 2007, à plus de 70 aujourd’hui. »
D’où une inflation majeure de praticiens en ville provoquant une véritable crise identitaire dans la profession. À Bordeaux, il existe à ce jour plus de 300 ostéopathes, autant que de coiffeurs. Difficile pour le client de dénicher le bon praticien, sinon en se fiant au principe du bouche à oreille.
« La moitié des ostéopathes en France sont des »ni-ni » aujourd’hui, demain ils seront majoritaires, affirme Jean Ducourneau. Moi qui suis kiné, je sais qu’un professionnel de santé n’est pas meilleur qu’un ostéo pur. Seule la pratique et la formation tout au long de la vie assurent la qualité. Après une formation, nous avons appris la technique, mais c’est la pratique, l’expérience qui font le reste.
L’ostéopathie reste un métier manuel. La formation dans cette profession n’a pas de limite.
Gaëlle Moreau cache mal sa déception. Intervenir au sein du CHU était une forme de reconnaissance et la caution d’un engagement, presque militant.
« Nous avons travaillé toutes ces années avec les équipes de soignants. Nous nous sentions partie intégrante. Autour des bébés avec le docteur Elleau, et des enfants avec le professeur Thambo, nous pouvions observer l’évolution de santé des enfants. Tout lâcher comme ça, du jour au lendemain… Pour une histoire de statut. C’est incompréhensible. »
Des ostéopathes libéraux intervenaient à l’hôpital public de Bordeaux depuis 2003. Leur convention a été cassée. Explications.
Dans le service du Dr Elleau à l’hôpital Pellegrin, les ostéopathes aidaient les prématurés à se débarrasser des tensions subies par les soins intensifs à leur début de vie.
Ils n’ont rien vu venir. Une vingtaine d’ostéopathes installés à Bordeaux interviennent au sein de deux services du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bordeaux depuis 2003. À titre bénévole. Avec une constance et une application ultra-professionnelle, sous le regard conquis des deux chefs de service qui les ont sollicités. Le docteur Christophe Elleau, responsable de l’unité fonctionnelle de néonatalogie de Pellegrin et le professeur Jean-Benoit Thambo, dirigeant l’unité de cardiopathies congénitales de l’enfant, à Haut-Lévêque.
Il y a trois semaines, les ostéos ont tous reçu une lettre recommandée avec accusé de réception leur signifiant que la convention qui les liait au CHU était rompue. Sans le moindre début d’explication.
La prime aux kinés « maison »
Virginie Valentin, secrétaire générale du CHU de Bordeaux explique que le courrier reçu par les ostéopathes intervenants au CHU « est normal, légal ». « Ce qui se passe à Bordeaux se passe ailleurs en France, lâche-t-elle. Depuis 2003, les kinés de l’hôpital ont pu suivre des formations d’ostéopathes et sont désormais en mesure de proposer ces prestations. Nous n’avons plus besoin du tout d’intervenants extérieurs en fait, ni des kinés-ostéos ni des autres. »« Nous entendons ainsi nous caler sur la position de l’université Bordeaux 2, avec qui nous avons des liens étroits. Question de cohérence institutionnelle. »En effet, Bordeaux 2 dispense, pour les professionnels médicaux, des formations d’ostéopathes (diplômes universitaires) qui à ce jour, sont en concurrence avec les écoles d’ostéopathie de Bordeaux, notamment le COS et l’Institut ostéopathique de Bordeaux. « Les kinés du CHU seront légitimes pour intervenir dans les différents services, ils auront en plus le droit de consulter les dossiers des patients, ce qui n’était pas le cas pour les ostéos de l’extérieur », a signalé Virginie Valentin.I. C.
Jean Ducourneau, ostéopathe à Bordeaux depuis plus de vingt ans, a été à l’origine, avec Laure Beustes de l’intégration des premiers praticiens au CHU. C’était au sein du service du docteur Elleau et surtout, une première en France. Les bienfaits de la pratique de l’ostéopathie sur ces « enfants nés trop tôt », des bébés tenant juste dans la main d’un homme, ne sont plus à prouver. Et c’est parce que le chef du service notait une amélioration notable de l’état de santé des enfants qui passaient entre les mains des ostéos, qu’au bout d’un an de collaboration à titre expérimental, le CHU proposait à toute une équipe de praticiens libéraux de signer une convention. Preuve de l’avant-gardisme de l’hôpital public.
« La querelle »
Jean Ducourneau, au même titre que les autres ostéopathes a reçu ce courrier et failli s’étrangler. « On n’a rien compris. Les chefs des services dans lesquels nous intervenons ne savaient rien. Depuis trois semaines, nous avons donc lâché nos postes au CHU. Et cherché à comprendre les motivations de l’hôpital, via un échange de mails et de coups de fil peu probants », s’insurge-t-il.
Au cours de ces échanges, une explication semble poindre, qui, si elle ne convient pas aux ostéos, a au moins le mérite de coïncider avec la polémique actuelle qui secoue ce milieu professionnel. Une espèce de cohérence. « En fait, l’hôpital nous informe que seuls les ostéos en même temps professionnels de santé, kiné ou médecin ou sage-femme par exemple, peuvent désormais intervenir, reprend Jean Ducourneau. Ceci colle parfaitement avec la querelle entre les ostéos de formation pure et les autres qui ont avant, fait des études médicales. »
Ni kiné, ni médecin
Gaëlle Moreau travaille dans un cabinet d’ostéopathie à Bordeaux. Intervenante au CHU, elle fait partie des recalés, puisqu’elle a suivi une formation d’ostéo, dans une école pendant cinq ans. Professionnelle reconnue, elle se qualifie pourtant de « ni -ni ». « C’est très dévalorisant, parce que ma formation a été solide, lâche-t-elle. Mais en effet, je ne suis ni kiné, ni médecin… Il y a un problème partout en France aujourd’hui et nous, les »ni-ni », sommes sous le feu des projecteurs. Pourquoi ? L’État a fait une loi pour réglementer les formations d’ostéopathes, autorisant l’ouverture d’écoles, sans en réglementer le nombre. On est passé de 20 écoles en France en 2007, à plus de 70 aujourd’hui. »
D’où une inflation majeure de praticiens en ville provoquant une véritable crise identitaire dans la profession. À Bordeaux, il existe à ce jour plus de 300 ostéopathes, autant que de coiffeurs. Difficile pour le client de dénicher le bon praticien, sinon en se fiant au principe du bouche à oreille.
« La moitié des ostéopathes en France sont des »ni-ni » aujourd’hui, demain ils seront majoritaires, affirme Jean Ducourneau. Moi qui suis kiné, je sais qu’un professionnel de santé n’est pas meilleur qu’un ostéo pur. Seule la pratique et la formation tout au long de la vie assurent la qualité. Après une formation, nous avons appris la technique, mais c’est la pratique, l’expérience qui font le reste.
L’ostéopathie reste un métier manuel. La formation dans cette profession n’a pas de limite.
Gaëlle Moreau cache mal sa déception. Intervenir au sein du CHU était une forme de reconnaissance et la caution d’un engagement, presque militant.
« Nous avons travaillé toutes ces années avec les équipes de soignants. Nous nous sentions partie intégrante. Autour des bébés avec le docteur Elleau, et des enfants avec le professeur Thambo, nous pouvions observer l’évolution de santé des enfants. Tout lâcher comme ça, du jour au lendemain… Pour une histoire de statut. C’est incompréhensible. »