La zone pelvipérinéale correspond à de nombreux organes. Elle a la particularité d’être très investie émotionnellement, et tout particulièrement en relation avec la maternité, la sexualité et les éliminations. Les douleurs de cette zone seront d’origines très diverses, souvent accompagnées de troubles psychoaffectifs. Une gamme étendue qui va de la grossesse extra-utérine parfois létale à l’hypocondrie ou l’hystérie.
Le pelvis est appelé aussi le petit bassin. Cette partie du corps se situe entre les hanches et le périnée situé en dessous. Le petit bassin situé entre les deux os coxaux (ex os iliaques) englobe des os comme le sacrum et le coccyx, et des organes comme le rectum, le système urinaire et les organes reproducteurs. Le petit bassin est fermé en bas par les muscles du diaphragme pelvien constitué de quatre muscles : élévateur de l’anus, muscle coccygien, obturateur interne et le piriforme appelé aussi pyramidal. Ce diaphragme pelvien sépare le pelvis du périnée qui est situé en dessous.
Marie-christine se plaint depuis 18 mois d'une douleur de la fesse droite, suite à une semaine de randonnée accompagnée d'une chute. Palpation de la région : la douleur vient du piriforme, siège d'une contracture permanente (un des muscles du diaphragme pelvien). En position assise, cette fessalgie se complique d'une irradiation douloureuse dans la cuisse et parfois dans le mollet. C'est fréquent, le muscle contracté comprime le nerf sciatique voisin. Le diagnostic est "fausse sciatique" du syndrome du piriforme. Un traitement de la contracture fait disparaître ce spasme et trois mois après la patiente est très satisfaite. Cependant, il reste un point douloureux. Un centimètre carré, pas plus mais gênant. Je palpe et je révise mon anatomie sur Internet. C'est l'insertion sacrée du ligament sacro tubéreux. Une bande fibreuse qui va du sacrum à la tubérosité ischiatique (l’os sur lequel on est assis). Ce ligament se prolonge par le tendon des muscles situés derrière la cuisse. Cette fois, c'est la mésothérapie que j'emploie pour la soulager. Elle va guérir en deux ou trois séances. Ce cas nous rappelle que les pathologies s'associent, qu'il faut savoir mener une enquête, palper, douter, rafraîchir ses connaissances et diversifier les techniques thérapeutique : ostéopathie, mésothérapie, acuponcture, psychothérapie...
Le périnée est une région en forme de losange, située entre les racines des membres inférieurs. Ses limites sont la symphyse pubienne en avant, les
branches ischio-pubiennes des os coxaux latéralement en avant, les ligaments sacro-tubéreux latéralement en arrière, et enfin le coccyx médialement en arrière. En haut (en profondeur) elle est limitée par le diaphragme pelvien. Ce losange est divisé en deux triangles : un triangle antérieur urogénital et un triangle postérieur anal. Le triangle anal contient le canal anal et le sphincter anal ; une partie de l'artère pudendale interne, l'artère rectale inférieure ; les veines accompagnant les artères mentionnées ; une partie du nerf pudendal qui est comprimé dans certaines pathologies. Le triangle urogénital est un peu différent selon le sexe. Chez la femme, il contient l'orifice du vagin et le clitoris, et chez l'homme, il contient la racine du
pénis et y sont appendus le scrotum et le corps du pénis.
Patricia 30 ans souffre de dyspareunie mais profonde, dans une position particulière du rapport sexuel. Du coup (si je puis dire), elle n’affectionne pas celle-ci et se dérobe. Habituellement l’ostéopathie est très efficace pour traiter les dyspareunies profondes lorsqu’elles sont dues à une contraction des fibres musculaires des ligaments utéro-sacrés. Mais chez Patricia, le traitement ostéopathique n’est pas possible, trop douloureux donc je demande une IRM qui révèle une endométriose. Les implants endométriosiques se déposent fréquemment sur les ligaments utéro-sacrés et créent principalement trois types de problèmes : une inflammation, des adhérences et un envahissement des filets nerveux. Ces trois processus se répètent à chaque localisation des implants, ce qui explique la diversité des signes cliniques. Les autres localisations de l’endométriose sont les trompes et le ligament large, la cloison recto-vaginale, les ovaires, le myométre (adénomyose) le péritoine, le rectum, la vessie… le poumon. Je signale que l’endométriose est fréquente, nettement sous-diagnostiquée et donc insuffisamment traitée. Les principaux signes sont : l’infertilité, les
dysménorrhées (avant, pendant ou à la fin des règles), la dyspareunie et d’une façon générale les douleurs pelviennes chroniques, les douleurs de défécation et de miction.
Katia présente une infection urinaire et malgré un traitement par antiseptique, il subsiste une douleur à la miction, une difficulté à vider la vessie, des mictions fractionnées, des douleurs pelviennes en dehors des mictions. Une échographie évoque une colique néphrétique au "vu" d'un calcul pelvien. En fait le scanner ne confirme pas. Donc pas de diagnostic alors que les symptômes persistent depuis plus de 6 semaines, sans évolution favorable. La patiente consulte mon ami Laurent, excellent ostéopathe qui découvre une limitation de la mobilité du coccyx. Dès le lendemain la patiente est soulagée et un an après persistance de la guérison. Cette observation nous rappelle que le coccyx, la vessie, l’utérus, le rectum sont unis par des ligaments qui entraînent des interactions entre tous ces organes.
Le pelvis est appelé aussi le petit bassin. Cette partie du corps se situe entre les hanches et le périnée situé en dessous. Le petit bassin situé entre les deux os coxaux (ex os iliaques) englobe des os comme le sacrum et le coccyx, et des organes comme le rectum, le système urinaire et les organes reproducteurs. Le petit bassin est fermé en bas par les muscles du diaphragme pelvien constitué de quatre muscles : élévateur de l’anus, muscle coccygien, obturateur interne et le piriforme appelé aussi pyramidal. Ce diaphragme pelvien sépare le pelvis du périnée qui est situé en dessous.
Marie-christine se plaint depuis 18 mois d'une douleur de la fesse droite, suite à une semaine de randonnée accompagnée d'une chute. Palpation de la région : la douleur vient du piriforme, siège d'une contracture permanente (un des muscles du diaphragme pelvien). En position assise, cette fessalgie se complique d'une irradiation douloureuse dans la cuisse et parfois dans le mollet. C'est fréquent, le muscle contracté comprime le nerf sciatique voisin. Le diagnostic est "fausse sciatique" du syndrome du piriforme. Un traitement de la contracture fait disparaître ce spasme et trois mois après la patiente est très satisfaite. Cependant, il reste un point douloureux. Un centimètre carré, pas plus mais gênant. Je palpe et je révise mon anatomie sur Internet. C'est l'insertion sacrée du ligament sacro tubéreux. Une bande fibreuse qui va du sacrum à la tubérosité ischiatique (l’os sur lequel on est assis). Ce ligament se prolonge par le tendon des muscles situés derrière la cuisse. Cette fois, c'est la mésothérapie que j'emploie pour la soulager. Elle va guérir en deux ou trois séances. Ce cas nous rappelle que les pathologies s'associent, qu'il faut savoir mener une enquête, palper, douter, rafraîchir ses connaissances et diversifier les techniques thérapeutique : ostéopathie, mésothérapie, acuponcture, psychothérapie...
Le périnée est une région en forme de losange, située entre les racines des membres inférieurs. Ses limites sont la symphyse pubienne en avant, les
branches ischio-pubiennes des os coxaux latéralement en avant, les ligaments sacro-tubéreux latéralement en arrière, et enfin le coccyx médialement en arrière. En haut (en profondeur) elle est limitée par le diaphragme pelvien. Ce losange est divisé en deux triangles : un triangle antérieur urogénital et un triangle postérieur anal. Le triangle anal contient le canal anal et le sphincter anal ; une partie de l'artère pudendale interne, l'artère rectale inférieure ; les veines accompagnant les artères mentionnées ; une partie du nerf pudendal qui est comprimé dans certaines pathologies. Le triangle urogénital est un peu différent selon le sexe. Chez la femme, il contient l'orifice du vagin et le clitoris, et chez l'homme, il contient la racine du
pénis et y sont appendus le scrotum et le corps du pénis.
Patricia 30 ans souffre de dyspareunie mais profonde, dans une position particulière du rapport sexuel. Du coup (si je puis dire), elle n’affectionne pas celle-ci et se dérobe. Habituellement l’ostéopathie est très efficace pour traiter les dyspareunies profondes lorsqu’elles sont dues à une contraction des fibres musculaires des ligaments utéro-sacrés. Mais chez Patricia, le traitement ostéopathique n’est pas possible, trop douloureux donc je demande une IRM qui révèle une endométriose. Les implants endométriosiques se déposent fréquemment sur les ligaments utéro-sacrés et créent principalement trois types de problèmes : une inflammation, des adhérences et un envahissement des filets nerveux. Ces trois processus se répètent à chaque localisation des implants, ce qui explique la diversité des signes cliniques. Les autres localisations de l’endométriose sont les trompes et le ligament large, la cloison recto-vaginale, les ovaires, le myométre (adénomyose) le péritoine, le rectum, la vessie… le poumon. Je signale que l’endométriose est fréquente, nettement sous-diagnostiquée et donc insuffisamment traitée. Les principaux signes sont : l’infertilité, les
dysménorrhées (avant, pendant ou à la fin des règles), la dyspareunie et d’une façon générale les douleurs pelviennes chroniques, les douleurs de défécation et de miction.
Katia présente une infection urinaire et malgré un traitement par antiseptique, il subsiste une douleur à la miction, une difficulté à vider la vessie, des mictions fractionnées, des douleurs pelviennes en dehors des mictions. Une échographie évoque une colique néphrétique au "vu" d'un calcul pelvien. En fait le scanner ne confirme pas. Donc pas de diagnostic alors que les symptômes persistent depuis plus de 6 semaines, sans évolution favorable. La patiente consulte mon ami Laurent, excellent ostéopathe qui découvre une limitation de la mobilité du coccyx. Dès le lendemain la patiente est soulagée et un an après persistance de la guérison. Cette observation nous rappelle que le coccyx, la vessie, l’utérus, le rectum sont unis par des ligaments qui entraînent des interactions entre tous ces organes.